Pour lutter contre l'immigration par voie maritime
 



L’indignation générale soulevée lors du naufrage et de la noyade de centaines de  migrants au large de la Libye et l’émotion que cet évènement - survenant à peine un mois après un précédent - a suscité doivent désormais laisser la place au réalisme et à la réflexion sur les mesures à prendre et à mettre en œuvre pour éviter que de tels évènements se renouvellent, ou pire se banalisent. Car il s’agit d’êtres humains qui ont été trompés par un fol espoir de trouver une vie meilleure « là-bas »,et abusés par des trafiquants sans foi ni loi.
 
Il s’agit d’un sujet comportant de multiples volets ; l’un des plus essentiels est le volet maritime. Les marines européennes ont des moyens certes qui ne sont pas illimités mais suffisants pour mener à bien une lutte qui doit avoir le souci de la préservation de la vie humaine. Encore faudra-t-il que tous les pays européens participent à ce combat, car il s’agit bien de cela, et que la France et quelques autres (Espagne, Italie, Grèce) ne se retrouvent pas seuls face à cette déferlante. Ce doit être le combat européen, y compris des pays enclavés. Leurs polices, gendarmeries, douanes, leurs finances également doivent alimenter comme les autres les ressources nécessaires en hommes, en matériel et en moyens. En volonté aussi !
 
Il y a quatre points d’action ou cibles sur lesquels l’Europe doit faire porter ses efforts vigoureusement : les Etats, les populations, les têtes des réseaux de trafics d’êtres humains, les passeurs.
 
1 – Les Etats : amener leurs dirigeants à agir énergiquement par tous les moyens possibles et par des mesures adaptées (diffusionradio, tv, journaux, organisation de campagnes publicitaires - contre-publicité en réalité) pour dissuader et empêcher leurs ressortissants de fuir et leur faire savoir qu’il n’y a pas d’espoir pour eux au nord de la Méditerranée, qu’ils ne seront pas bien accueillis et qu’ils ne trouveront pas de travail. Leurs pays ont besoin de toutes les forces et de toutes les capacités humaines pour se développer. L’aide internationale sera mesurée à l’aune des mesures mises en œuvre.
 
2 – Les populations : diffuser largement par nos services diplomatiques, par les coopérants, les associations locales ou des ONG, par les moyens de communication les plus divers, y compris par l’envoi d’affichettes (ceci a déjà marché ailleurs),aux populations que leur avenir doit être dans leur pays. Il ne peut pas être dans une fuite qui déboucherait sur rien. Leur faire savoir que l’accueil ne leur sera pas favorable, que les immigrés ne trouveront pas de travail, qu’ils seront ramenés là d’où ils seront partis et auront perdu le prix d’un voyage inutile et coûteux, sans espoir de le récupérer.
 
3 – Les têtes de réseaux seront pourchassées sans répit, sans merci, et éliminées. Des opérations spéciales et l’utilisation de drones armés permettront de venir à bout de ces marchands de misère humaine. Pour eux, ce sera la guerre.
 
4 – Les passeurs, les capitaines de ces navires d’immigrants, seront, une fois les immigrants ramenés à leur point de départ, saisis et déférés devant les tribunaux. Les sanctions encourues devront être exemplaires et dissuasives (peines de prison réelles de plus de 10 ans au moins). Elles seront identiques quel que soit le pays dans lequel le jugement et la détention seront effectués.
Les navires seront coulés ou détruits.
 
Ces mesures produiront rapidement si elles sont toutes appliquées par tous les pays européens, les résultats voulus.
 
Il faut pour cela des moyens maritimes et aéronautiques, des finances et de la volonté politique.
Les moyens existent. Les patrouilles d’aéronefs de surveillance maritime coordonnées permettront de détecter, identifier et pister les navires suspects ; les navires militaires ou d’Etat auront la tâche de les intercepter, de confirmer leur caractère délictueux, de les raccompagner à leur point de départ en assurant leur sauvegarde, de saisir les capitaines pour les remettre aux autorités judiciaires.
Les finances certes ne sont pas aisées à trouver mais si cette lutte est considérée comme prioritaire – elle doit l’être - il s’en trouvera.
Reste la volonté. C’est au politique de l’avoir. C’est peut-être ce qui manquera.
 
Bonne occasion pour cette Europe que Debout la France ne cesse de dénoncer de faire preuve de cohésion et d’efficacité. Bonne occasion également deredonner au politique sa véritable place et de demander aux eurocrates de Bruxelles de rester à leur place : rédiger les textes nécessaires aux opérations et à leurs suites, textes indispensables pour le bon accomplissement de cette mission générale,en lieu et place de ces sempiternelles règles et limitations qu’ils imposent aux Etats et aux citoyens.
Des dispositions identiques pourront être mises en œuvre ailleurs.
 
Les Etats-Unis, responsables entièrement du chaos créé en Irak, doivent prendre part à ce combat. Leur responsabilité (irresponsabilité ?) ne doit pas tomber dans les oubliettes de l’histoire.
 
Jean-Patrick Pluvinet
Contre-amiral ®
Délégué national à l’Espace maritime
Régionalisation... Non merci !
 
Depuis plus de trente ans nos gouvernants respectifs c’est-à-dire l’UMP et le PS par une gestion catastrophique des finances publiques ont creusé une dette abyssale qu’il faut désormais combler à marche forcée pour satisfaire à nos engagements Européens. C’est ainsi qu’il convient de s’attaquer entre autre au mille-feuille administratif de notre gestion du territoire jugé trop dispendieux en même temps que kafkaïen. Décision vient d’être prise de supprimer à terme nos départements au profit des régions actuelles préalablement regroupées au nombre de treize. Ce regroupement effectué à la suite de tractations politiques variées et parfois sanglantes entre les tenants, met à jour de nombreuses disparités tant au plan humain qu’économique. Et pourquoi avoir sacrifié nos départements issus de la révolution française au profit des régions si ce n’est pour satisfaire Bruxelles et s’identifier aux länder allemands ou aux généralités espagnoles ? Ce faisant nous allons créer de nouveaux monstres administratifs avec des « capitales » dont beaucoup d’administrés, pour la plus part les plus faibles, seront irrémédiablement éloignés dans le temps et dans l’espace. C’est pour cette raison que Debout La France milite pour conserver les départements plus proches des citoyens et des petites communes dont il est à craindre que le nouveau découpage n’entraine un isolement administratif qui leur ôtera tout espace de liberté. De plus il est à craindre également que les régions les plus fortes économiquement aient tendance à traiter directement avec Bruxelles sans passer par la case Paris ce qui entrainerait un fédéralisme poussé à l’extrême dangereux pour notre unité nationale déjà mis à mal par tous les traités en vigueur. Enfin de l’aveu même de nos gouvernants les économies réalisées par un tel système seraient au contraire une dépense supplémentaire ! Alors gardons nos départements et supprimons nos régions c’est du simple bon sens.
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